Les honteux voisins des pompiers déclenchent une tempête

indignation aprés les insultes adressées aux sapeurs-pompiers
Insultes et menaces adressés aux sapeurs-pompiers de l' Hérault déclenchent l'indignation

D’indélicats voisins de sapeurs-pompiers de l’Hérault vont vraisemblablement être entendus dans les jours qui viennent par les gendarmes après que des lettres d’insultes et de menaces aient été adressées au domicile des soldats du feu. Ces missives haineuses, sont sans équivoques. « Connard de pompier dégage d’ici tu ne vois que tu contamines tout le bâtiment A. Ton tocard de collègue est intelligent lui dans sa villa. Il contamine que sa famille au moins… » peut-on lire dans un message glissé dans la boite aux lettres d’un immeuble résidentiel. « Pompier de merde resté chez vous (dans le texte original) » tel est la substance d’un deuxième message. Ces courriers malveillants ont déclenché la colère dans les 72 casernes de l’Hérault, regroupant plus de 4 600 personnes totalement investies dans la lutte contre la pandémie. Et même bien au-delà puisque les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire en mode tempête.

Plaintes judiciaires

« Nous n’accepterons jamais toutes tentatives d’intimidations ou de menaces qu’elles soient verbales, écrites ou sous forme de chantages sur nos sapeurs-pompiers et nous dénoncerons publiquement le ou les auteurs des faits lorsqu’ils seront démasqués et clairement identifiés » indiquent dans un communiqué Kléber Mesquida, président du SDIS 34 et le contrôleur général Éric Florès, chez de corps des sapeurs-pompiers de l’Hérault. Les hauts responsables du SDIS 34 ont déposé des plaintes qui vont ouvrir prochainement des investigations.

Ces faits honteux, interviennent quelques jours seulement après qu’une infirmière du CHU de Montpellier ait été chassée de son logement locatif au rez-de-chaussée d’une maison de Montarnaud au nord de la ville. La soignante est totalement investie dans sa mission auprès de patients infectés au service de réanimation. Elle avait décidé de confiner à ce domicile sa mère, sa fille et sa petite fille. Elle-même s’était relogée près du CHU pour éviter tout risque de contagion. Le procureur de la république du parquet de Montpellier a ouvert une enquête préliminaire.