ETrek : la guêpe électrique des villes… Et des champs

Electric Motion, prospère constructeur de motos vertes  installée à Castries (Hérault) vient de livrer ETrek ses premières motos trail  à propulsion électrique. Il s’agit d’ une moto électriqueidéalement positionnée pour  remporter un vif succès  auprès des citadins adeptes du deux roues et qui veulent rouler  écologique, léger, maniable et possiblement hors des sentiers battus.

Philippe Aresten, dans l’atelier d’assemblage d’ETrek avec fourche inversée.

« Le trail  est une moto  polyvalente parfaitement adaptée à la circulation urbaine. En moyenne aujourd’hui, les usagers de deux-roues font 13,8 kilomètres par jour, notamment pour des parcours pendulaires. Cela signifie qu’avec ETrek, on peut rouler une semaine entière sans recharger. En prime on peut s’éclater le week-end » argumente Philippe Aresten qui reprend exactement le même argumentaire que le  PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, lorsqu’il avait lui-même  dévoilé, au dernier salon de l’auto, l’autonomie de la nouvelle Zoé (portée  à 400 kilomètres…sur le papier). Philippe Aresten, ingénieur en électronique,  PDG d’Electric-Motion  possède une solide expérience de mise au point de la propulsion électrique transposée à des motos notamment avec la reprise et l’exploitation de Scorpa.  Il a déjà livré en trois ans un millier de petites motos électriques de trial estampillées Electric-Motion qui révolutionnent le franchissement et la randonnée trialisante sans nuisance sonore. Surtout, grâce à la mise en place de capteurs embarqués lors  des séquences d’essai, il maîtrise parfaitement l’optimisation de la puissance des batteries et de la transmission au moteur. Ce qui promet des avancées considérables à venir.

ETrek, 98 kilos. 73 kilomètres  d’autonomie.

ETrek est considérée comme une moto thermique de 125 cm3 que l’on peut conduire avec un permis A1  En vitesse de pointe elle atteint 85 m/h. Ses forces ? Son poids plume : 98 kilos. Elle est animée par un moteur de type Brushless DC, capable de développer un couple de 26 nm. La batterie est maison, de type lithium polymère pour une puissance de 2,7 KWh. Elle se recharge en 3h45 sur une prise ménagère, 1h45 avec une prise rapide optionnelle. L’engin est facturée 8300 €  mais on peut déduire la prime gouvernementale de 670 €. Cette moto a été imaginée, construite de toutes pièces et aujourd’hui assemblée à Castries.  Les cadres sont numérotés. La première série de trente machines, de 1 à 30 est déjà réservée. L’acteur Guillaume Canet, le pilote enduriste et auto Stéphane Péterhansel,  ont déjà passé commande :  deux  machines chacun. Car le plaisir de la randonnée  électrique, sans bruit, se partage.