Ce samedi, le concours Miss France a sacré Alicia Aylies, une jeune guyanaise de 18 ans étudiante en première année de droit. Au classement, dans le dernier « carré » des cinq ultimes finalistes (Guyane, Languedoc, Tahiti, Guadeloupe, Lorraine), établi par le public par vote sms et par le jury, la belle guyanaise aux yeux clairs devance de 1,74 % l’une des favorites, Aurore Kichenin la souriante miss Languedoc-Roussillon. Pendant toute la soirée les deux miss avaient fait la course en tête à la fois aux yeux du public et du jury devant Miss Tahiti et Miss Guadeloupe qui faisaient figure de favorites dans la semaine précédant le sacre. Et pourtant, la mobilisation avait été importante pour que la montpelliéraine Aurore Kichenin remporte la partie, dans une salle de l’Arena (8500 personnes) majoritairement acquise à sa cause. A priori c’était le combat disproportionné d’une région de 2 600 000 personnes (Languedoc-Roussillon) face à un département d’Outre-Mer qui compte 270 000 habitants. Mais c’était sans compter sur les réseaux sociaux, l’arme absolue pour fédérer les votes massifs pendant cette soirée sous tension. À deux reprises au moins, lors de ses prises de paroles dans la foulée du titre, Alicia a chaleureusement remercié les acteurs des réseaux sociaux visiblement très actifs pour obtenir cette victoire. Il faut dire que le compte tweeter d’Alicia était subtilement et même magistralement géré pendant toute la phase préparatoire avec des messages et des photos régulièrement postés pour entretenir la pression de plus de 31 000 abonnés. À titre de comparaison, le compte tweeter d’Aurore Kichenin, également régulièrement alimenté, comptait au moment de l’élection 14 000 abonnés, celui de Miss Tahiti moins de 1000 et celui de Miss Guadeloupe seulement 1400 abonnés avec pas mal de messages retweetés d’Alicia Aylies !
Dès sa prise de « titre » Alicia, 1,75 m, étudiante et mannequin, sportive de haut niveau (escrime, fleuret. Championne de Guyane) a démontré une assurance étonnante dans la maîtrise du verbe et de ses premières conférences de presse. La jeune fille qui va représenter la France, née en Martinique et qui a grandi en Guyane, n’a que 18 ans.
Les Filles du Sud.
Sans remporter le titre, les miss du Sud sont présentes en finale. La Montpelliéraine Aurore Kichenin est première dauphine. Vaea Ferrand, miss Tahiti, est deuxième dauphine mais elle a vécu la majeure partie de sa jeune existence à Castres, Mazamet avant d’étudier à Toulouse (Déodat de Séverac) et Montpellier (Université des Sciences. Licence en création de parfum) avant de regagner Tahiti l’île de ses origines familiales en février 2016.
Dans la sélection des douze, Miss Aquitaine figurait au onzième rang avant de disparaitre.
Le classement final : votes du public.
- Miss Guyane. 27,89 %
2 Miss Languedoc Roussillon. 26,15 %
3 Miss Tahiti. 21,66 %
4 Miss Lorraine. 13,04 %
5 Miss Guadeloupe. 11,27 %
Classement intermédiaire (jury + vote du public).
1 Miss Guyane.
2 Miss Languedoc-Roussillon
3 Miss Tahiti
4 Miss Lorraine
5 Miss Guadeloupe
6 Miss Réunion.
7 Miss Bretagne
8 Miss Picardie.
9 Miss Alsace
10 Miss Ile de France.
11 Miss Aquitaine.
12 Miss Normandie.