Biodiv Go : aprés les Pokemons, les végétaux et les oiseaux

Les "Pokemons" végétaux, insectes ou oiseaux sont partout autour de nous.

Biodiv go,c’est comme la chasse aux Pokemons sauf que  les « cibles» à atteindre ne sont pas virtuelles mais bel et bien vivantes. Et qu’il ne s’agit sûrement pas de les emprisonner.  BioDiv (comme BioDiversité) est une application gratuite qui tourne sous androïd  qui permet d’identifier  les espèces végétales,  les insectes et les oiseaux de votre entourage immédiat à l’aide du smartphone. « Biodiv Go c’est comme une chasse aux  trésors. Cela transforme le citoyen en explorateur de son propre environnement, y compris au moment de sortir le chien ou sur le chemin de l’école » explique Charles  Moszkowicz, 29 ans,  ingénieur agronome sorti de Supagro Montpellier et créateur de cette appli tendance et respectueuse.

Charles Moszkowicz et Jean Charles Simonin, deux ingénieurs agronomes sortis de Supagro Montpellier misent sur la biodiversité locale et sur l’esprit de curiosité pour développer Biodiv Go

Biodiv Go géolocalise

ses explorateurs du quotidien

Il s’est associé à Jean Charles Simonin, lui-aussi sorti de Supagro Montpellier pour concevoir ce jeu géolocalisé. Après avoir téléchargé l’application la chasse peut commencer avec des espèces qui font partie de l’environnement  immédiat : tilleul, papillon azuré, coccinelle. Il suffit ensuite de viser  et de photographier pour gagner un premier défi et ainsi de suite. Ce « jeu de plein air » est parfaitement opérationnel sur le Languedoc avant de gagner, petit à petit toutes les régions de France. « Nous avons recensé et indexé une centaine  d’espèces différentes en Languedoc, à la fois courante et remarquable. Il suffit d’ouvrir l’œil sur la nature et de se décoller de l’écran du téléphone portable ajoute Charles qui peine à parler de référence au Pokemon Go et  qui mise sur des partenariats avec les collectivités territoriales pour que la start-up Eneo, hébergée au BIC d’incubation de Montpellier devienne un outil économique.  Eneo a remporté en2016, le concours Greentech Verte du Ministère de l’Environnement pour ce projet devenu  aujourd’hui réalité, saluée par le Museum National d’Histoire Naturelle et surtout  la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) qui y voit une opportunité supplémentaire pour dénombrer les espèces.